CONTE DU CORDONNIER MARTIN- VEILLEE de NOËL 2013
quelques photos de la veillée de Noël
avec le conte du CORDONNIER MARTIN
Martin :Quelle histoire ! Si demain était le premier Noël, et si Jésus devait naître ce soir dans cette ville, qu’est-ce que je pourrais bien lui offrir ?
Je lui donnerais cette chaussure-ci . Que sa mère serait heureuse ! Mais je suis un vieux fou. J’perds complètement la tête.
Je vais me coucher, comme ça au moins je n’dirai pas n’importe quoi.
La voix : Martin ! Martin !
Martin Voilà que j’entends des voix maintenant ! J’suis pourtant pas Jeanne d’Arc !
La voix : Martin, Martin !
Martin : Oui, qu’est-ce que c’est ?
La voix : Martin, tu as désiré me voir. Eh bien regarde dans la rue demain. J’y serai…. toute la journée. Si tu me vois, offre-moi ton hospitalité :
Martin : quel drôle de rêve !
Martin : Hé, brave homme ! Il fait froid aujourd'hui ! Demain c'est Noël! Entrez, venez-vous réchauffer et boire une tasse de café chaud.
Balayeur : C'est pas d'refus, merci. Quel temps de chien, on se croirait en Sibérie… Mais qu'est-ce que vous regardez dehors?
Martin : J'attends mon maitre.
Balayeur : Votre maitre? Vous avez un patron, vous ? et il vient vous voir un 24 décembre ?
Martin : C'est d'un autre maitre que je parle. Un maitre qui peut venir à toute heure et qui m'a promis de passer aujourd'hui.
Balayeur :Je ne comprends rien à votre histoire
Martin : Je sais bien, moi-même j’ai du mal à y croire
Balayeur :Il faut que j’vous quitte père Martin parce que si je n’ai pas fini mon travail ce soir, j’vais l’entendre mon chef d’équipe !
Merci pour votre café, ça m’ a fait du bien…. Et bon Noël
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Martin : Qu’est-ce que vous cherchez ?
La femme :Je ne fais rien de mal. Je cherche seulement quelque chose à manger
Martin : quelque chose à manger, dans des poubelles !
La femme : Oh oui monsieur, heureusement pour nous.
Martin : Entrez quelques instants vous mettre à l’abri. Avec ce vent, vous allez attraper du mal. je suis tout seul. Vous allez bien me tenir compagnie pour boire un café. comment tu t’appelles ?
Jean ,est-ce que tu aimes le chocolat ?
Martin tu as froid aux pieds.viens voir. choisis la paire de chaussures qui te fait plaisir.
La femme et l’enfant : monsieur, excusez-moi si je suis trop curieuse . vous regardiez par la fenêtre tout à l’heure comme si vous attendiez quelqu’un.
Martin oui j’attends quelqu’un….. j’attends mon maître…. Mais je suis un vieux fou !
La femme :Votre maître ? Qui est-il ? D’où vient-il ?
Martin : Vous n’allez pas me croire…. Vous allez vous moquer de moi… cette nuit, il m’a appelé…. Il m’a dit qu’il passerait dans la rue… que je ne le reconnaîtrai peut-être pas c’est Jésus
La femmeJésus ! le Jésus de la crèche ! Jésus avec les apôtres ! Jésus de la croix !
Martin : vous le connaissez ?
La femme : ben oui, un peu. Mais là, j’en reviens pas ! et vous l’attendez ? Jésus, mais si je me souviens bien, c’était il y a plus de deux mille ans. Vous croyez qu'il va passer par là?
Martin : Il me l'a dit.
La femme : Pas possible! Oh que j'aimerais rester avec vous pour le voir moi aussi… mais il faut que je rentre.
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Martin : C’était seulement un rêve, j’ai espéré et j'ai cru, mais il n’est pas venu.
La voix du balayeur : Martin… Martin… je suis venu…. Tu m’as invité…tu ne m’as pas reconnu
La voix de la femme : Martin… Martin … tu ne m’as pas reconnue et pourtant c’est moi que tu attendais
La voix de l’enfant : Martin….c’est moi ton maître que tu cherches… j’avais les pieds gelés et tu m’as donné des chaussures
Ecoute Martin
✜J'avais faim et vous m'avez donné à manger.
✜J'avais soif et vous m'avez donné à boire.
✜J'étais étranger et vous m'avez accueilli.
✜J'étais nu et vous m'avez habillé.
✜J'étais malade et vous m'avez visité.
✜J'étais en prison et vous êtes venus jusqu'à moi.